Depuis des temps immémoriaux, la ressource en eau fut l’objet des préoccupations des habitants de Monteux. Saint-Gens, icône de la ville, a vu son destin lié à la disponibilité de l’eau sur notre plaine.
Si depuis 150 ans le Canal de Carpentras apportant l’eau de la Durance traverse nos terres agricoles mettant Monteux à l’abri d’une pénurie d’eau, les évolutions récentes et rapides ont changé cette situation.
Le changement climatique est caractérisé chez nous par la sécheresse (après une année 2022 historiquement sèche, une quasi absence de pluies depuis janvier). Ajoutons à cela des canicules estivales provoquant une évapotranspiration des plantes et des réserves de surfaces qui empêche les nappes de se reconstituer.
Un état des lieux de la qualité de notre nappe souterraine devrait être opéré et rendu public.
L’information donnée aux citoyens doit être plus importante. Il faudrait non seulement élaborer un plan local d’économies et d’usages sobres en eau mais aussi veiller à la non pollution des nappes et des cours d’eau. Les déversements d’eaux usées dans le canal ou les ruisseaux, constitutifs de délits, devraient être lourdement sanctionnés si la pédagogie ne suffit pas, et aboutir à des mises en conformité.
La pénurie en eau se profile, parallèlement s’installe une colonie de peuplement sur les anciennes terres cultivées de la plaine de Beaulieu (600 logements) qui s’ajoute aux “ZAC” alentour dont Wave Island qui utilise 65.000 m3 d’eau par an.
Cette augmentation de la pression démographique est voulue par la municipalité. Elle entraine une imperméabilisation des sols qui mobilise des dizaines de millions d’euros, elle pèse sur un foncier et des ressources désormais limités.
Quelles sont les mesures d'adaptation mises en œuvre à l'échelle de notre territoire pour réduire la vulnérabilité de nos systèmes naturels face au tarissement de la ressource ?
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