La rentrée signifie souvent choisir une nouvelle activité sportive ou culturelle pour enfants et adultes. A Monteux, nous avons un riche tissu associatif, rendu possible grâce aux bénévoles que nous remercions. Cependant, malgré cette offre variée, certaines associations doivent refuser des adhérents faute de place.
Prenons le football. Chaque année, des centaines de garçons de Monteux ne peuvent pas pratiquer ce sport. Cette situation n’est pas due à un manque d’efforts du club local, mais à une insuffisance d’infrastructures adéquates pour accueillir cette demande croissante. La politique de hausse de la population n’a pas été accompagnée d’un plan municipal d’investissements suffisant.
Le club doit se contenter du seul vrai terrain existant, d’ailleurs en mauvais état. Par exemple, la pelouse synthétique aurait dû être remplacée il y a deux ans, entraînant des risques d’accidents pour les joueurs. Certains entraînements se déroulent sur les terrains de rugby, non adaptés au football. De plus, que dire de ces immenses gradins, utilisés surtout pour le feu d’artifice, qui tournent le dos au terrain principal...
En outre, la ville souffre d'une quasi-absence de city-stades. Celui du parc Bellerive a même été supprimé pour faire place à un parking. Les jeunes souhaitant jouer au foot n’ont pas de terrain dédié et envahissent le seul terrain officiel disponible, causant parfois des conflits.
Depuis cinq ans, nous demandons une pause dans cette politique de croissance démographique non accompagnée d’une mise à niveau des infrastructures municipales : routes, espaces verts, équipements sportifs... Malheureusement, les choix et les dettes empêchent l’investissement dans la qualité de vie des Montiliens. Le maire continue de masquer cela par des campagnes de communication et des labels sans véritable impact, comme celui de "Monteux, Terre de Jeux Olympiques" alors que nos salles n’ont malheureusement accueilli aucune délégation.
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